Confinement Les métiers de la viande « au bord du gouffre »
La nouvelle vague de restrictions sanitaires prises pour lutter contre la Covid-19 met à mal les entreprises des viandes fournisseurs de la restauration hors domicile et de l’événementiel. La Fédération nationale de l’industrie et du commerce en gros des viandes demande au gouvernement un accès d’urgence aux exonérations des charges sociales et fiscales et au chômage partiel.
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Une « véritable distorsion de concurrence ». C’est ce que dénonce la Fedev (Fédération nationale de l’industrie et du commerce en gros des viandes), dans un communiqué de presse publié le 2 novembre 2020. L’organisation professionnelle de l’industrie et des commerces en gros des viandes y déplore « l’absence de considération pour les entreprises dépendantes de la restauration hors domicile (RHD) et de l’événementiel » qui ont été « arbitrairement exclues de la liste des secteurs économiques fragilisés » pouvant bénéficier de mesures d’accompagnement faisant suite à la mise en place de restrictions sanitaires pour endiguer l’épidémie de Covid-19.
De nouvelles mesures qui pourraient s’avérer « fatales »
Pour rectifier le tir, la Fedev demande au gouvernement « d’intégrer d’urgence » les métiers de la transformation des viandes dans les « mécanismes d’exonérations des charges sociales et fiscales » et « d’accompagnement renforcé du chômage partiel ». À ce jour, seules les entreprises inscrites dans les listes S1 (secteurs soumis à des restrictions) et S1 bis (entreprises dépendant de ces secteurs) peuvent y avoir accès.
Face au reconfinement, la Fedev craint que ce nouveau tour de vis leur soit « fatal » si l’État ne met pas les entreprises de la viande « immédiatement sur un pied d’égalité avec ces autres secteurs ».
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